Être humain et artiste, Fanny Gillequin est née en 1988. Son âme quant à elle, vit probablement depuis plusieurs millions d’années. Elle aime penser qu’elle était une fleur auparavant, solaire et solitaire. En même temps, sa grand-mère n’a pas cessé de le lui rappeler. Son père lui, l’entretenait. Quel bonheur d’être une plante.

Dotée d’une grande empathie, l’artiste en a fait sa force. Force créatrice qui lui permet de réaliser ses études à l’École des Beaux-Arts de Montpellier, dans le sud de la France dont elle est originaire.

Sensible au monde, elle découvre à travers ses voyages, elle apprend par le partage et s’enrichit grâce à l’autre, différent par sa culture, son histoire et sa vision personnelle de l’espace. Elle aime explorer de nouveaux territoires et en dévoiler les richesses naturelles à préserver. C’est intuitivement qu’elle s’est tournée vers le dessin et la peinture. Ses oeuvres en apparence oniriques et poétiques, se révèlent volontairement chargées d’Histoire, d’accumulation de détails et de textes sensibles. L’aspect de la cartographie émane de son travail.

En 2021, Fanny Gillequin expose et dévoile une composition de précieuses sculptures faites en argile. Son approche artistique reste minutieuse et engagée, ici pour la préservation des coraux.

Aujourd’hui, installée dans son atelier, dans sa ville natale, l’artiste Fanny Gillequin poursuit son éternelle série Ciel Noir, évoquant le génocide culturel des pays en guerre.